lunes, 17 de enero de 2011

Liberté et responsabilité (Français et espagnol / En español y francés)

Libertad y responsabilidad El papel de los ciudadanos en la revolución de Túnez cobró impulso hacia la erosión de la imagen del estado plagado de todo tipo de clientes, junto con el debilitamiento de las elites y las organizaciones institucionalizadas como partes o sindicatos. Por lo tanto, este movimiento social en una escala que asombró al mundo, no dependía de la organización previa y la orientación aún menos de los líderes, pero impulsado por los jóvenes de manera espontánea extracción y claramente definidas, que escapó en la conducta de su movimiento a la recuperación de las burocracias sindicales y políticas que han encontrado muy agradecido a "tomar el tren."
La crisis de las élites y la creciente importancia de los espacios electrónicos sociales, en un paisaje mediático tunecino cerrado por mucho tiempo, han demostrado que las cuestiones socio-políticas pueden afectar al individuo y preparar la erupción de los actores de la sociedad civil en un escenario Nacional ordenó a estar abiertos a la acción ciudadana.
La revolución acaba de entrar en el debate de Túnez Nacional Democrática, y quizás incluso mundial, el estado de las personas que pagan altos precios para recuperar su dignidad. Se hace la ciudadanía a los informales de micro-lógicas, formas de ser, y el heroísmo cotidiano que fueron muy discretos en el orden del día en imágenes arcaicas que se trata de una revolución. En consecuencia, muestran una concordancia singular con el imaginario y las aspiraciones de los tunecinos. Su acción ha dado a luz a un resorte de Túnez désencadrée, ahora corresponde a todos para protegerlo de la violencia y el caos. La responsabilidad es la condición de la libertad.
hassan Arfaoui - arfaoui@gmail.com  

Liberté et responsabilité

Le rôle des citoyens dans la révolution tunisienne s'est imposé à la faveur de l'érosion de l'image de l'Etat rongée par toutes sortes de clientèles, doublé de l'affaiblissement des élites et des organisations institutionnalisées telles que les partis ou les syndicats. En conséquence, ce mouvement social d'une ampleur qui a étonné le monde, n'a pas été tributaire d'une organisation préalable et encore moins de directives de dirigeants, mais impulsé spontanément par des jeunes désencadrés et bien déterminés, qui ont échappé dans la conduite de leur mouvement à la récupération des bureaucraties syndicales ou politiques qui se sont trouvées bien obligées de « prendre le train en marche ».

La crise des élites et l'importance accrue des espaces sociaux électroniques, dans un paysage médiatique tunisien trop longtemps verrouillé, ont montré combien les enjeux socio-politiques pouvaient affecter l'individu et préparer l’irruption des acteurs de la société civile sur une scène nationale désormais sommée d’être ouverte à l’action citoyenne.
La révolution tunisienne vient inscrire dans le débat démocratique national, et peut-être même mondial, la primauté du peuple qui a payé le prix fort pour recouvrer sa dignité. Elle rend droit de cité à des micro-logiques informelles, des manières d'être, des héroïsmes quotidiens et discrets qui n'étaient aucunement à l'ordre du jour dans l'imagerie archaïque que l'on se fait d'une révolution. Dès lors, elles affichent une singulière concordance avec les imaginaires et les aspirations des Tunisiens. Leur action désencadrée a enfanté d'un printemps tunisien, qu'il incombe maintenant à tous de protéger de la violence et du chaos. La responsabilité est la condition de la liberté.
Hassan ARFAOUI - hassan arfaoui@gmail.com -

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